Si vous avez envie d’agir pour l’environnement et ne savez pas bien par où commencer ? Vous ne voyez pas comment vous pouvez être utile ?
Je vous raconte comment j’ai commencé à agir, simplement, chez moi en découvrant le livre Zéro Déchet de Béa Johnson. J’ai pu commencer à agir juste en faisant les choses autrement. Je partage avec vous cette belle rencontre qui m’a tellement inspirée et qui m’a permis d’enfin commencer à agir, sans devoir me faire violence.
Vous voulez commencer à agir petit à petit, tranquillement chez vous ? Par une action qui a pourtant un fort impact. Alors découvrez maintenant comment je suis passée naturellement à l’action après cette découverte.
Vous avez vu des films comme Demain, et lu mon Guide de l’Ambassadeur Environnement offert ici vous avez pris conscience qu’il est temps de limiter son impact sur la planète mais… Comment faire ?
Vous vous sentez peut-être impuissant par rapport à l’ampleur. Vous vous demandez : « Qu’est-ce que vous pouvez faire, vous ? Chez vous ? En association ? Ou dans votre entreprise ? Par où commencer ? »
La nourriture, l’énergie, la société ? Comment vos actions peuvent-elles avoir du poids pour faire changer les choses ?
(Si vous n’être pas convaincu qu’il faille agir maintenant, je vous invite à consulter mon Guide de l’Ambassadeur Environnement offert qui vous présentera la situation climatique claire et simple telle que les scientifiques en ont la connaissance.)
C’est exactement ce que j’ai vécu début 2016. Je venais de voir le film Demain, comme je l’explique dans cet article Demain, ce film a changé ma vie ! , j’avais découvert tellement de façons de construire un monde tellement plus beau, riche et agréable à vivre. Tous les « Non, c’est pas possible ! » pré-frabriqués que j’avais en-tête ont sauté. J’avais vraiment envie d’agir. J’avais envie de passer à l’action. D’être moi aussi actrice de ce changement ! De construire un monde meilleur en phase avec l’homme.
Malheureusement je me sentais bien désemparée. Habitant la ville, en immeuble, je n’avais pas accès à un jardin, ma résidence était quelque peu austère, les politiques et politiciens de la ville me paraissaient tellement étrangers… En entreprise, tout me semblait tellement cloisonné… J’étais un peu perdue.
C’est alors qu’une amie me parle du livre qu’elle lit au moment : Zéro Déchet de Béa Johnson. Elle me raconte que cette femme a réduit ses déchets à elle et sa famille, à un total de 1 litre sur l’année, afin de réduire son empreinte sur la planète. Intriguée je lui emprunte.
Depuis ce jour, mes œillères sont tombées, j’ai une vision claire de mes possibilités d’action pour réduire mon impact sur la planète dans mon quotidien. Séduite je suis passée immédiatement à l’action !
Je vous raconte tout cela en vidéo :
Le Zéro Déchet de Béa Johnson un moyen simple de commencer à agir pour l’environnement
Depuis que le recyclage a été mis en place, j’ai recyclé.
Je pensais vraiment qu’en recyclant je faisais tout ce que je pouvais faire de mieux pour l’environnement. Je ne voyais vraiment pas, comment faire mieux aujourd’hui.
Or dès le début du livre, je réalise que le recyclage c’est bien, mais que c’est franchement le minimum de base. En gros, le recyclage quelque part c’est l’avant-dernière roue du carrosse. Avant cela, nous avons plusieurs leviers à actionner et donc des milliers d’autres actions à mettre en place toutes aussi faciles les unes que les autres.
Le Zéro Déchet est un concept développé par Béa Johnson. Cette jeune femme française a fondé sa famille aux Etats-Unis. Elle vivait le rêve américain avec une grande villa parfaite, avec salle, salle à manger, salon, avec des tas de tables, chaises, vaisselles, vêtements pour tous les temps, 2 voitures, jardins, enfants et les milliers de jeux et gadgets qui vont avec…
Elle raconte qu’un jour elle a réalisé que tout cela l’avait bien éloigné de sa vie trépidante de voyageuse et qu’elle aimerait retrouver le goût des choses simples. Aller chercher son pain ou boire un café à pied.
Ils décidèrent de déménager et louèrent temporairement un petit appartement avec le strict nécessaire, laissant le reste dans un garde-meuble. Ce fut un début de révélation. Ils avaient beaucoup plus de temps pour eux ! Pour faire des choses en famille.
Et avec tout ce temps, ils ont aussi pu se pencher sur la situation environnementale. Ils ont vu et lu quelques documentaires et livres tels qu’Un jour sur Terre ou Home (Visible ici sur Youtube) Leurs convictions s’affinaient, tout allait dans le même sens :
Vivre avec le nécessaire pour profiter de la vie, et non des objets qui nous entourent.
Ce fut le début du concept Zéro Déchet.
Béa Johnson a petit à petit passé au crible son quotidien en poursuivant 2 objectifs très liés :
Tout y passe : La cuisine et les provisions, la salle de bain et les produits de toilette, la chambre et la garde-robe, le ménage et l’entretien, le bureau et le courrier, les enfants et l’école, les fêtes et les cadeaux, les sorties et activités sportives…
Très vite de grands axes apparaissent :
Beaucoup de choses sont inutiles comme tout ce dont on n’a finalement pas besoin et qui pourtant traine dans nos maisons (comme tout ce qu’il était resté dans leur garde-meuble), beaucoup sont aussi en double ou plus… Finalement rajouter des meubles, électroménagers pour contenir toujours plus de choses, encombrer notre espace, rendre le ménage encore plus compliqué… c’est un cercle sans fin. Béa Johnson revient au fondamental et questionne l’utilité de tout ce qu’on a dans notre maison, est-ce plus utile qu’encombrant ?
Pour réduire leur impact sur la planète, Béa Johnson se trouve très vite confrontée à cette poubelle qui se remplit tous les jours sans même qu’on s’en rende compte. Pour éviter que ces produits ne deviennent des déchets, elle va se questionner pour chaque déchet : Est-il réutilisable ? Recyclable ? Compostable ? Si oui, alors ce n’est pas un déchet, enfin pas pour l’instant. Ainsi l’objet repart pour une nouvelle vie.
Après analyse, une grosse partie des déchets qui restaient après ces questions est entrée dans la maison sans qu’on s’en rende compte. Elle met le doigt sur LES EMBALLAGES. Ce sont des éléments qu’on achète pourtant et qu’on jette à peine une fois arrivé à la maison.
Comment est-ce donc possible d’acheter des déchets ? N’y aurait-il pas quelque chose à faire là ? À la fois pour éviter de payer ce coût qui s’ajoute au prix de ce qu’on veut réellement acheter et surtout pour éviter de recouvrir notre planète de déchets qui ont été créés juste pour être jetés ?
Aussi ces emballages nous prennent beaucoup de temps, il faut les enlever, les mettre dans une poubelle et jeter la poubelle, voire aller à la déchetterie. Supprimer ces EMBALLAGES devient son credo. De même que les plastiques, ces produits trop vite déchets !
Les deux objectifs vont de pairs :
Et pour mesurer tout cela et rester motivée, elle se fixe un objectif le Zéro Déchet et crée un blog zerowastehome/blog pour partager sa démarche. Le Zéro Déchet était un terme employé par l’industrie pour réduire la consommation d’emballage des industries. Béa Johnson a adapté et officialisé le concept de Zéro Déchet pour l’application par chacun chez soi.
Avec un tel objectif, Béa Johnson est très vite passée à l’extrême. Béa Johnson nous raconte comment elle est petit à petit tombée dans l’extrême de vouloir tout faire elle-même, et comment elle devenait esclave de ses tâches quotidiennes. Sachant que le Zéro Déchet ne signifie pas tout faire soi-même, vous pouvez opter pour de nombreuses façons de faire autrement sans être obligé de faire vous-même.
L’objectif de départ était double : environnement et simplicité. Elle nous révèle les travers qu’elle a pu rencontrer et les limites qu’elle a choisies.
En se fixant comme objectif le Zéro Déchet, Béa Johnson n’a peur de rien. Le challenge est très intéressant. Jusqu’où peut-on aller ? Peut-on imaginer échapper totalement aux ordures ménagères ?
Outre le challenge, cet objectif lui a été très utile. Il a permis à Béa Johnson de mesurer sa progression en pesant sa poubelle tous les mois. Et surtout Béa Johnson a ainsi pu traquer le moindre déchet qui s’accumulait et de se questionner si celui-ci lui a été utile ou l’a encombré ?
Elle est donc allée très loin dans l’expérimentation et dans les solutions trouvées. C’est pour cela que son livre est une vraie bible d’alternatives et qu’elle restera un exemple en la matière.
Avec sa famille, donc 2 adultes, 2 enfants, elle a réussi à réduire son impact sur la planète à 1 litre de poubelle seulement sur une année ! C’est absolument incroyable. Sa motivation nous prouve que c’est possible, et que nous avons un moyen énorme pour réduire notre impact qui est estimé en moyenne à 511 kg par personne / an en France.
Soit 1 demi-tonne par personne par an !
Ou 2 tonnes pour une famille de 4 personnes.
Attention cela ne signifie pas qu’elle a consommé 2 tonnes de moins qu’une autre personne, elle a juste acheté des produits qui n’allaient pas finir à la déchetterie. Elle choisit assurément des produits durables. Une fois que leur fonction première ne peut plus être remplie, alors certains sont peut-être réutilisés sous d’autres formes, d’autres recyclés ou compostés. Aujourd’hui, en France, 11 à 30 % de nos déchets sont des déchets verts qui partent en en vrac dans nos poubelles de Tout-Venant et ne retournent jamais à la terre comme nutriment. Ils sont donc des déchets ! En les mettant au compost, ils ne sont pas des déchets, ils deviennent du compost et donc des nutriments pour la terre.
Elle a donc économisé 2 tonnes de déchets !
En image ça donne à peu près cela :
Avant Zéro Déchet environ 2 tonnes de déchets par an en moyenne pour 4 personnes. Enfin là, on est loin des 2 tonnes, 2 tonnes ça doit être au moins 8 fois cela, une belle montagne.
Intéressant, non ?
Je me rappelle quand mon amie Héloise m’avait présenté ce livre. Elle m’avait évoqué 2 astuces qu’elle proposait qui m’avait fait sourire et que j’avais tout de suite trouvées inadaptées dans mon cas. Oui de premier abord, ces solutions nous semblent inadaptées, infaisables, voire impossibles, car ça nous change de nos habitudes.
Cependant, Béa Johnson a réussi à le faire en gardant tout le confort de la vie moderne et cela lui a permis de vraiment recentrer sa vie autour de sa famille, passer du temps avec ses proches. Moi qui l’aie également expérimenté, aujourd’hui les automatismes sont là, tout est en place. Je ressens vraiment aucun effort particulier à faire dans mon quotidien, au contraire je sens que j’ai vraiment plus de temps à moi, et mon budget s’est vraiment allégé.
C’est vrai que ses solutions parce que différentes et pas dans nos standards, nous mettent un peu mal à la l’aise à l’idée. Alors qu’en réalité, dans les faits, elles sont extrêmement simples à mettre en place et sont évidentes pour nombreuses personnes dans d’autres pays ou cultures. Rappelez-vous les réactions au début quand on nous a demandé de trier nos poubelles, tout le monde trouvait cela compliqué et ronchonné. Aujourd’hui c’est évident (enfin il reste de farouches inconscients).
Béa Johnson est la preuve, en chair et en os, que c’est possible. Rien de tout cela est impossible. Si le jeu vous fait peur, alors ne serait-ce pas plutôt le signe que vous n’êtes pas assez aventurier ? Elle, sa famille et de nombreuses personnes qui ont suivi le mouvement aujourd’hui en sont la preuve vivante. Alors pourquoi ne pas tenter l’aventure ?
C’est sympa des fois de changer d’habitudes, découvrir des façons de faire les choses autrement.
Jetez un œil à son mode de vie, c’est différent, mais est-ce impossible ? Est-ce arriéré ?
https://youtu.be/L6vJuRcjteM
Le Zéro Déchet par Béa Johnson reste un exemple extrême et très intéressant qui nous montre que c’est plus que possible de réduire notre impact dans notre quotidien tout en gardant notre niveau de confort, juste en faisant les choses autrement. Même en famille ! Et puis c’est aussi motivant de se dire que c’est possible de faire moins puisque le record est à 1 litre par an pour 4 personnes !
Ce qui rend le livre d’autant plus riche, c’est que chacun peut choisir suivant ses priorités et passions ce qui lui correspond ou non. Béa Johnson étant passée à l’extrême, elle nous parle donc de nombreuses alternatives qu’elle a testées et nous présente les avantages et inconvénients de chacune. Donc une grosse partie du travail de recherche est fait, vous n’avez plus qu’à suivre le guide et de choisir jusqu’où vous voulez aller.
Le Zéro Déchet est souvent associé à ces personnes qui font leurs cosmétiques et produits d’entretien elles-mêmes. Tout d’abord, ça n’est pas du tout une obligation de faire soi-même, et encore moins les cosmétiques. Aussi, le Zéro Déchet c’est bien plus large que ça, ça touche tout votre quotidien, votre vie et se concentre sur le déchet, la planète, et non sur notre santé. Bien qu’indirectement c’est lié, comme je l’explique dans cet article « La Santé c’est pas prioritaire »
De mon côté, j’ai bien avancé dans le concept, et j’ai très rarement choisi de faire les choses moi-même. Je préfère au contraire soutenir les autres alternatives, les personnes qui osent proposer autre chose et leur acheter et faire fonctionner leur commerce. En gros, je soutiens toutes ces Pépites, que je présente pour vous donner des idées d’action, en achetant leur produit.
Récemment, par contre j’ai testé de faire ma moutarde moi-même, car ce livre m’a ouvert les yeux sur le fait que la moutarde c’est facile à faire. La mayonnaise je pense que nombreux le savent, par contre la moutarde la recette est moins répandue et pourtant très simple. Cette 1ère fois n’a pas été réussite, malgré la recette simple. Je pense en faire quand je n’en trouve pas en vrac. Ma préférence va à acheter de la bonne moutarde naturelle en vrac. Cependant maintenant je sais en faire, et je peux me dépanner en attendant.
Je vous invite vivement à vous procurer le livre de Zéro Déchet par Béa Johnson pour y décortiquer tous les axes d’amélioration pour réduire votre impact sur la planète. Outre ces alternatives nombreuses et riches, vous allez découvrir aussi dans ce livre que finalement nous avons vraiment des œillères. Comment n’y avons-nous pas pensé avant ? C’est dingue de passer devant autant de solutions simples et naturelles et pourtant nous étions nombreux à penser faire notre maximum en triant et recyclant nos déchets !
A savoir que ceci est valable pour tout. Nous vivons dans nos habitudes et nous sommes complètement « formaté » par cette société dans laquelle nous avons grandi sans même penser qu’il existe des solutions, nous réfléchissons rarement à voir comment on peut faire différemment. Trop souvent on se dit « c’est impossible », alors que c’est faux. En vrai, il existe toujours des tas de solutions. C’est un peu ce que j’ai ressenti lorsque j’ai visionné le film Demain. Ce film a fait sauté en éclat tous les dogmes préétablis dans ma tête comme je l’explique dans mon article « Demain, ce film a changé ma vie ».
Creusons-nous la tête, il existe des milliers de solutions comme nous le montre cette bible des alternatives de notre quotidien version Béa Johnson.
Elle a osé aller vers ce qu’elle pensait le mieux pour la planète. Elle a partagé cela sur Internet, diffusé des articles sur ses recherches, ses alternatives… Ça n’a pas toujours été facile de faire face aux remarques.
Ensuite elle a édité un livre, elle a été reçue sur les plateaux télé du monde entier. Petit à petit un concept est né, et s’est propagé dans le monde entier !
Je dis Bravo ! Bravo pour cette persévérance, ce déterminisme. Aujourd’hui c’est une vraie entreprise qui lui rapporte de l’argent et la fait vivre au fil des conférences et tournées dans le monde, donc c’est possible !
Bravo d’avoir osé aller à contre-courant, osé repousser les limites, d’y avoir cru et de continuer à diffuser ce mode de vie simple et tellement bénéfique pour la planète !
Comme l’explique Béa Johnson à la fin de son livre, ceci peut nous faire tranquillement aller vers un autre monde. On en revient toujours au même. Comme je l’évoquais dans mon article Théâtre de rue : Libérez la Parole, nous avons le pouvoir. Nous le peuple. A la manière de Gandhi qui a permis d’obtenir l’indépendance de l’Inde par la non-violence en donnant des directives de désobéissance civile au peuple.
En modifiant nos comportements, en achetant sans emballage, nous privilégions le sans emballage et faisons réfléchir la grande distribution et tous les fabricants qui produisent tous ces produits. Petit à petit, ils vont trouver des solutions à nos exigences. En fait les industriels cherchent encore en toujours à satisfaire nos attentes, nos besoins, nous n’avons qu’à leur dire en agissant sur le principe du Zéro Déchet. Inversement si vous chercher à consommer local, en sélectionnant votre producteur local, cela soutiendra son activité et il pourra développer son offre, sa flexibilité pour répondre au mieux à vos attentes. En agissant de la sorte, vous donnez l’opportunité à ces activités de se développer, vous les soutenez.
Soit les industriels réussiront à s’adapter, à relocaliser localement leurs productions, ou les rendre plus sains, soit ces emplois seront développés alors dans des emplois de proximité pour fournir de la nourriture locale. Il n’y a pas à avoir peur de ce changement.
A lire absolument toute la partie « L’avenir du Zéro Déchet » et « S’impliquer » du livre Zéro Déchet de Béa Johnson qui nous montre qu’un monde Zéro Déchet c’est possible. Les industriels n’ont qu’à penser les produits différemment.
Encore une fois, si on commence par dire « C’est impossible » bien sûr ça va être compliqué. A partir du moment où on y croit, des milliers de solutions vont affluer du monde entier et ça deviendra une évidence. Nos petits-enfants regarderont notre vie et seront sous le choc devant ce manque de recul que nous avons, car pour eux ça sera évident. Aujourd’hui c’est évident pour nous de prendre l’avion pour aller aux USA. Hier pour tout le monde, voler semblait impossible ! Je ne vous parle même pas de marcher sur la lune…
Quand j’ai terminé le livre Zéro Déchet de Béa Johnson, je suis tombée dénue. Plus jamais je ne verrai mon quotidien de la même manière. Je n’avais aucunement conscience à quel point nous sommes entourés de déchets. Et donc à quel point nous pouvons agir pour réduire notre impact sur la planète.
Aujourd’hui, j’estime mes déchets à grand grand max 1 kg / semaine soit max 56 kg par an, là où la moyenne est à 1 demi-tonne par an et par personne. « C’est pas mal » me dirait un Normand ! « C’est extraordinaire » me dirait un Américain ! (Oui je suis originaire de Normandie, et quand je me relis et que je vois « C’est pas mal », je suis obligée de le traduire par ce que cela signifie vraiment. Un Normand très impressionné vous dira « C’est pas mal ! »)
Encore plus loin :
Il faudrait que je pèse ma poubelle maintenant, ça serait intéressant après 2 ans, de voir et puis ça me permettrait de décortiquer les axes d’amélioration. Le jour où je ferai ça, je pense aussi peser ma poubelle recyclage papier/plastique que la ville recycle, car pour moi c’est aussi une poubelle à réduire, car le recyclage n’est pas infini, donc cela finira bien par devenir un déchet.
Pour moi commencer à agir pour l’environnement chez soi, tranquillement c’est l’idéal. Comme on dit souvent : « Balaie devant ta porte avant de regarder le jardin du voisin ». Bien, là, quelque part, c’est pareil. Ça permet de se mettre au clair avec nos valeurs, savoir pourquoi on fait ça, ou pas.
C’est ma vision personnelle. Ce fut mon parcours. Et d’ailleurs je trouve qu’il est assez idéal. Ça m’a permis de comprendre petit à petit l’impact de mes actions. L’importance de notre nourriture, de notre mode de vie… et petit à petit de prendre les rênes de mon quotidien. Tester, gagner en assurance, savoir de quoi je parle.
Maintenant que tout fonctionne, je montre l’exemple à mon entourage. Pour moi c’est la routine, c’est simple et je peux expliquer très facilement comment ça s’intègre facilement dans mon quotidien.
Donc voilà si vous cherchez à agir, lisez cet opus de Béa Johnson ! Vous ne manquerez pas d’astuces pour faire le 1er pas et vous découvrirez que vous avez déjà pas mal de flèches à votre arc j’en suis sure !
Pour vous procurer le livre de Béa Johnson, vous pouvez regarder pour le trouver d’occasion auprès de quelqu’un qui l’a déjà lu, ou qui ne l’a pas aimé. Vous pouvez aussi aller voir à la médiathèque de votre ville. De mon côté c’est pour moi une bible, je le prête parfois, mais je le consulte régulièrement. Sinon dans une librairie physique ou en ligne. Au pire des cas, il y a Amazon.
Aussi vous pouvez trouver une version française d’un autre style, plus illustré, plus décontracté et toujours une famille de 4, Famille presque Zéro Déchet, Ze guide. Pour ma part, j’ai lu les deux, je garde Béa Johnson comme mentor. A vous de faire votre choix, dites-nous dans les commentaires vos préférences, ça pourra aider d’autres à choisir.
Maintenant que la routine est en place chez moi, alors je sors de chez moi pour voir ce que je peux faire.
Par exemple, le zéro déchet nous ouvre les yeux sur l’importance du compost. Alors j’ai cherché à rejoindre une association qui faisait la promotion du compost dans mon quartier. Pour ensuite la soutenir. Une vidéo et un article sont précédemment parus sur ce sujet.
Pareil, le zéro déchet nous ouvre les yeux sur les associations et entreprises de recyclage, ce qui m’a permis de savoir ce qui se faisait dans ma ville. Finalement, Le Zéro Déchet m’a permis de me tisser un nouveau réseau d’association, entreprises locales… qui proposent des initiatives, organisent des événements et qui parfois ont besoin de bénévoles.
Petit à petit je suis sortie de chez moi, pour m’investir dans mon quartier.
Cette citation de Voltaire a été retrouvée par Liseronpipou de Babelio dans une papillote Révillon ouverte Noël dernier, triplement emballée dans du papier non recyclable. Et elle ajoute dans un commentaire sur le livre :
« Il n’empêche que cette réflexion s’inscrit tout à fait dans la logique du livre de Béa Johnson : Non, vous ne sauverez pas la planète en triant vos déchets. Oui vous, pauvre petit flocon, pouvez au moins essayer de la polluer le moins possible en évitant de surconsommer, sans toutefois arrêter de respirer. »
Et je compléterai que c’est le début d’un changement, d’une révolution tranquille à laquelle tout le monde peut participer.
Ça vous dit d’en faire partie ?
Alors pour commencer, je vous invite à faire deux actions :
Encore une fois il ne s’agit pas de sponsoring ou autres partenariats. Je vous partage juste mon expérience, mes petits pas, tels que je les ai vécu afin de vous proposer si cette approche vous correspond d’avancer sur ce chemin ou du moins vers notre objectif de faire changer le monde en un monde meilleur, à notre image, et dans lequel notre potentiel d’humain s’exprime pleinement.
Début 2016, j’ai regardé le film documentaire Demain réalisé par Mélanie Laurent et Cyril Dion. C’était très étrange, je suis sortie de la salle toute bouleversée comme si je m’étais enfin réveillée. Comme si tout ce que je mettais de côté année après année, revenez en force me dire : Vas-y fonce !
Encore en début d’année 2016, je faisais l’autruche. Quand le documentaire commence en nous présentant